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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:37

Marathon du Lac d’Annecy 17/04/2011

 

Lever 05h00 ( !!!) ce dimanche 17 avril, petit déjeuner spécial « marathon » (c’est-à-dire classique + banane + gâteau de riz ou de semoule) et derniers préparatifs pour la course…

Départ à 06h15 de notre lieu de vacances, un petit village situé dans la vallée de la Tarentaise, destination Annecy via Moutiers, Albertville (qui a accueilli les Jeux Olympiques d’Hiver de 1992) et Ugine.

L’itinéraire longe le lac, on traverse les communes de Doussard, Saint-Jorioz et Sevrier avant l’arrivée à Annecy vers 07h45. Nous nous garons face au village marathon.

Temps ensoleillé, températures fraîches et peu de vent : les conditions sont idéales !

Photo 1

Lac d’Annecy et son écrin de montagne dominé par le Mont Veyrier et le Semnoz

Après avoir déposé les sacs à la consigne, nous nous plaçons Joëlle et moi dans le peloton, un peu en retrait du meneur d’allure pour 3h45. Bonne ambiance parmi les 3.200 coureurs du marathon, assurée par un speaker dynamique et un bon choix de musiques pour se mettre en condition…

Ça y est : le départ est donné à 08h30 et les marathoniens s’élancent avenue d’Albigny le long du lac, avant de s’en éloigner en pénétrant dans la ville sur les deux premiers kilomètres. On franchit la ligne de départ environ 1’30’’ après le coup d’envoi et ce n’est qu’au 3ème kilomètre, en retrouvant le bord du lac que l’on peut adopter sa véritable allure de course qui se situera pour ma part le plus souvent entre 4’50’’ et 5’10’’ au kilo.

Départ prudent donc, ces premiers hectomètres constituant un échauffement compte tenu de la difficulté à dépasser dans un peloton aussi compact. Ma stratégie est simple : pas de tentative de record personnel (car préparation… incomplète) ni même d’objectif précis de chrono, juste courir « aux sensations » en prenant le maximum de plaisir !

Photo 2

Peloton au bord du Lac lors de l’une des éditions précédentes, le marathon du Lac d’Annecy existant depuis 1980.

Début de course assez lent : 3 km en presque 18’ puis la course se décante et je commence à doubler dès que le rythme ne me paraît pas assez rapide. Passage dans la commune de Sevrier, 7ème km en 38’ environ. Le cadre est majestueux et j’essaye de profiter par instants des vues sur le lac et de son pourtour de montagnes.

Au 11ème km, comme convenu, j’aperçois Gérard, le mari de Joëlle, placé sur un côté de la piste cyclable que nous empruntons, qui va nous filmer sur cette épreuve. Toujours habilement positionné et ne ménageant pas ses encouragements, nous le croiserons 7 à 8 fois pendant la course. Ainsi au 13ème km… surprise, revoilà Gérard qui a du trouver un raccourci improbable, j’accélère en passant devant son caméscope.

Après le passage à St-Jorioz, on arrive sur la commune de Duingt et c’est la traversée d’un petit tunnel à flanc de montagne (bien plus sympathique que ceux du marathon de Paris) avec les traditionnels cris et chants des coureurs pour s’encourager… 350 m après la sortie du tunnel, panneau du 15ème km en 1h18’ rythme toujours régulier. Depuis 2 km, je suis un petit groupe du même club dont l’allure me semblait adaptée à la mienne. Contrôlant le temps au km, je constate que le 16ème se fait en 5’10’’ puis le 17ème en 5’20’’… le rythme de mon petit groupe faiblissant, j’accélère et doublerai ainsi une vingtaine de coureurs.

Après la sortie du tunnel de Duingt, la moto ouvreuse de la course arrive face à nous et nous invite à se serrer sur la partie droite de la piste cyclable, ce sont les premiers… déjà ! Les trois premiers (dont le futur vainqueur en 2h11’33’’), tous kenyans, sont espacés de 2 à 3’ ce qui préfigure le podium final. Quelques minutes plus tard, on croise la 1ère féminine , kenyane également, qui finira 5ème au scratch (en 2h32’49’’). Un autre monde car pour nous autres, coureurs lambdas, la course sera beaucoup beaucoup plus longue.

Arrivés au bout du lac, on s’en éloigne sur la droite pour une boucle à Doussard, le semi est franchi en 1h49’30’’ ce qui me convient, petites portions de route dans la ville, relance efficace et l’on rejoint la piste cyclable pour le retour sur Annecy.

Plus motivant, on croise dorénavant ceux qui sont à l’arrière du peloton. La souffrance commence à se lire sur certains visages.

Le point culminant du marathon est au 22ème km à 480 m d’altitude, peu de dénivelé puisque le point le plus bas est à Annecy à 448 m. Je continue à remonter des places tout en restant le plus régulier possible, tout va bien… pour le moment !

Au 29ème km, le passage sous le tunnel de Duingt me paraît infiniment moins sympathique qu’à l’aller… 30ème km en 2h34’ néanmoins, mais le plus dur commence.

Au 31ème km, je rattrape une licenciée du club de Chelles : Monique Gauthier (le monde de la course à pied est petit), bien connue en Seine-et-Marne pour ses nombreux exploits sportifs (100 km, marathon des sables, courses sur 24h parmi les principaux), dont je connais les qualités de finisseuse. Le marathon à ce stade étant une affaire de mental, je n’ose pas lui parler craignant de prendre un coup au moral si elle accélère. Suis donc devant elle au 32ème, petit passage devant le caméscope de Gérard qui l’encourage à son tour. Mais au 33ème(en 2h48’), elle repasse devant et me distancera inexorablement (pour terminer –sans faiblir- en 3h35’33’’, bravo !).

9 km et quelques, ça n’est rien mais quand la foulée devient plus heurtée et que le moral vacille quelque peu, tout paraît plus dur.

Jusqu’au 38ème km, le rythme a certes un peu faibli mais reste correct. Seulement, rien ne va plus ensuite et sur ces derniers kilos, mon rythme va s’effondrer… 39ème, 40ème, 41ème km, j’avance comme un automate, insensible à la beauté du site et aux nombreux encouragements (très bonne idée, le prénom sur le dossard) d’un public compatissant . Plus dans le coup,  je me fais redoubler par beaucoup de coureurs puisque je n’avance plus. Même au 42ème km, impossible d’accélérer sur les dernières dizaines de mètres.

Je franchis la ligne d’arrivée dans un état second et… suis immédiatement conduit sous la tente médicale où je resterai plus d’une vingtaine de minutes. Merci à l’équipe médicale compétente et en particulier aux deux personnes qui se sont occupées de moi avec beaucoup de gentillesse et de disponibilité. Ayant récupéré de la crise d’hypoglycémie qui m’a gâché la fin de course, je sors de la tente médicale et récupère (enfin) ma 11ème médaille sur marathon avant de faire un sort aux stands de ravitaillement heureusement bien pourvus !

Concernant Joëlle, après un début de course difficile, elle s’est bien reprise en suivant le groupe du meneur d’allure pour 4h00’ et qu’elle réussira à lâcher pour terminer en 3h59’05’’(3h57’32’’ Temps Réel) et décrocher une très belle 3ème place dans sa catégorie (1.875ème au scratch). Félicitations pour cette belle perf et ce nouveau marathon à son riche palmarès.

 


Photo 3
 


Bilan : Performance correcte sur ce Marathon du Lac d’Annecy couru en 3h40’28’’(11,48 km/h, classé 1.258ème sur 2.759 arrivants (411ème sur 738 seniors). Temps Réel : 3h38’55’’

Objectif atteint mais un peu entaché par mon « coup de pompe » sur les 3-4 derniers km (bien vite oublié après un bain –de pied- dans le lac au retour).

Organisation bien rodée, cadre magnifique qui change des marathons urbains et une épreuve marquée par la convivialité à tous les niveaux (membres de l’organisation, participants et public).

 

 Photo 4
 

Informations Pratiques :

•Renseignements avant l’épreuve

Contacter MARATHON DU LAC D’ANNECY

1 rue Pierre de Coubertin – 74000 Annecy

Tél : +33 (0)4 50 46 92 87 – Fax : +33 (0)4 50 46 92 87

annecy.athle@wanadoo.fr

•Dossards

Remise des dossards Salle Eugène Verdun, Centre Bonlieu, près de l’office de tourisme

•Horaires

Marathon 08h30 (temps limite 5h15’)

Semi-Marathon 14h00 (temps limite 2h45’)

•Vestiaires gardés (village-marathon), douches, marquage tous les km

•Récompenses

25.000 € primes, lots et bon d’achats - Souvenir commémoratif à chaque coureur

 

 

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